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Auto-édition et écriture : de la mise en forme

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J’aimerais consacrer ce nouvel article à un aspect essentiel de l’auto-édition : la mise en forme. S’il y a bien un seul élément capable de distinguer un ouvrage issu de l’édition traditionnelle d’un autre auto-publié, c’est bien la mise en forme.

Que l’on ne s’y trompe pas, la mise en forme est extrêmement importante. Imaginez-vous vraiment pouvoir lire du Chateaubriand, Hugo ou Proust avec des fautes d’orthographe, des paragraphes mal alignés ou des erreurs de ponctuation ? Ou, plus prosaïquement, imaginez-vous acheter un produit qui a des défauts ? Vous aurez beau avoir écrit un excellent livre, la présence de fautes et maladresses (même minimes) gâchera la lecture de votre ouvrage et en dépréciera la qualité. Ainsi, un livre, sur le plan de la mise en forme, doit être parfait. Alors certes, vous pourrez toujours trouver des coquilles dans les livres édités par les maisons d’édition les plus prestigieuses, mais elles seront si peu nombreuses qu’elles passeront presque inaperçues. Il ne faut donc pas se faire d’illusion, les livres auto-édités, pour pouvoir espérer rivaliser avec les livres édités par des professionnels, doivent atteindre le même niveau d’exigence et de professionnalisme.

Auto-édition et écriture : de la mise en forme dans Ecriture lettre-caligraphe-a

Et c’est très difficile. Ce travail passe une étape de relecture très attentive. Cela demande énormément de temps, une vraie expertise et un regard extérieur.

J’ai moi-même commis une grave erreur à ce niveau-là. Je n’ai pas publié mes ebooks avec le niveau de qualité sur le plan de la mise en forme que l’on pouvait attendre d’un livre. Si vous êtes un auteur auto-édité, vous avez peut-être fait les mêmes erreurs que moi. Analysons ces erreurs et tentons de les comprendre pour y remédier.

Pourquoi ai-je négligé la relecture et la mise en forme ?

1) Parce que je voulais aller vite.

2) Parce que je faisais des erreurs sans m’en rendre compte.

3) Parce que je sous-estimais l’apport d’un regard extérieur sur mes textes.

Revenons en détails sur ces erreurs :

1) J’étais tellement pressé de publier que j’ai négligé cet aspect, imaginant que « seul le texte compte ». En tant qu’auteur, cette erreur est naturelle, mais souvenons-nous, être un auteur auto-publié, c’est aussi faire le métier de l’éditeur, à savoir donner forme au texte. Et puis, après avoir passé tant de temps à écrire un livre, retravailler encore un texte est un peu démotivant.

2) J’ai beau avoir un bon niveau d’orthographe  et une bonne maîtrise de Word, je ne connaissais pas toutes les règles de mise en forme et je faisais des fautes d’orthographe et de grammaire. Sur la mise en forme tout d’abord, ma principale erreur se situe dans l’écriture des dialogues. Les tirets ouvrant les dialogues doivent être des tirets cadratins ou demi-cadratins et non pas de simples tirets (celui qu’on trouve sous le 6 du clavier). Le tiret cadratin, c’est un tiret long, qu’on trouve dans les symboles spéciaux sous Word ou avec le raccourci : Ctrl+Alt+ « - ». Concernant l’orthographe, les correcteurs automatiques ne sont pas suffisants. Soyez donc particulièrement vigilants. Pour la grammaire, c’est très difficile. Je conseille de tout de suite vous renseigner dès que vous avez un doute sur la conjugaison d’un verbe ou d’un accord. Vous trouverez toutes les solutions sur des sites de qualité sur Internet. Parfois, dans certaines phrases, j’étais persuadé de ne pas avoir fait de faute mais, par acquis de conscience, je décidais de vérifier pour m’apercevoir… que j’avais tort. La langue française est ô combien compliquée, méfiez-vous de vos certitudes, personne n’est à l’abri d’une faute.

3) C’est de loin l’erreur la plus coûteuse. Si vous faites relire vos textes, vous gagnerez déjà beaucoup sur les points 1) et 2). Votre relecteur lira votre texte, vous évitant ainsi de le faire une énième fois et il verra des fautes que vous n’avez pas vues, parce que vous étiez tellement absorbé par votre texte (aussi bien sur l’orthographe que sur le style) qu’elles étaient devenues invisibles. Surtout, un relecteur apportera un œil complètement neuf sur votre style. Des phrases que vous trouviez superbes seront pour lui lourdes ou maladroites et les répétitions seront tout de suite repérées par exemple. Au-delà de la mise en forme, un relecteur pourra aussi vous dire ce qu’il a pensé de l’histoire, des personnages… Ne pas faire relire son texte, c’est comme ne pas répéter une pièce pour un comédien, c’est une étape essentielle qui doit être intégrée dans le processus d’écriture.

Vous l’aurez donc compris, la mise en forme est essentielle et cela passe par un travail intense de corrections et de relectures. Renseignez-vous aussi sur la grammaire française, sur Word et son utilisation, sur les règles de mise en forme… Il y a beaucoup à apprendre. 

livre-ouvert-300x199 Amazon dans Ecriture

Je présente donc mes excuses à tous les lecteurs de mes ebooks qui ont buté sur des fautes ou des maladresses. Je travaille activement pour rendre mes livres parfaits et je ne commettrai pas la même erreur pour mes prochaines publications.

Je vous conseille de lire des auteurs, que je vous recommande, dont les textes sont très soignés sur le plan de la mise en page, outre la qualité des textes bien évidemment : Don Iksé et Sozuka Sun (cliquer ici pour découvrir la page Amazon de Don Iksé et ici pour celle de Sozuka Sun).

Et surtout, faites relire vos textes ! Il existe des forums pour cela : Cocyclis ou l’Ecritoire des Ombres, par exemple, qui sont très bien. Vous y rencontrerez des passionnés prêts à vous aider et à répondre à vos questions. Vous pouvez demander également à des proches, des amis. Vous pouvez également me demander de l’aide si vous en avez besoin. Je peux relire vos textes et répondre à vos questions. 

A bientôt !

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18 Commentaires

  1. Marjorie@Histoire à Vivre

    9 mars 2013 à 9 h 56 min

    Bonjour Thibault, et merci pour cet excellent article !
    Eh oui, je vois trop de livres numériques (et je ne parle pas des tiens. J’ai au contraire tout de suite remarqué que le français était très bon, à part bien sûr quelques coquilles ou inattentions dues comme tu l’as dit certainement à l’absence d’un oeil extérieur.) Non je vois trop d’ebooks à peine dégrossis, et je ne peux pas supporter ça. C’est le revers de la médaille, du « tout accessible à tout le monde ». Les éditeurs pro doivent grincer des dents ou se moquer !
    J’ai travaillé en imprimerie, donc j’ai quelques bases typographiques. Mais merci de ton tuyau concernant le tiret du dialogue, ctrl alt tiret, je vais y remédier.
    Pour le texte de mes livres personnalisés, j’ai payé une correctrice professionnelle, et ça a été très utile, un oeil neuf, et quelques règles typo que j’ignorais ou avais oubliées.
    Belle journée à toi et à bientôt
    Marjorie

    Répondre

    • thibaultdelavaud

      12 mars 2013 à 20 h 00 min

      Merci pour ton commentaire Marjorie. Est-ce que le service proposé par ta correctrice était cher ? Je trouve souvent que les prix demandés sont très chers, surtout pour un auteur auto-édité qui a très peu de revenus par ses livres. A bientôt !

      Répondre

  2. plius

    9 mars 2013 à 10 h 11 min

    Bonjour, le démon de l’écriture est terrible!
    Mon oncle fut un écrivain publié par une maison d’édition puis, le nombre des romans vendus ne dépassant pas le 500, il a choisi de s’auto-éditer! Grave erreur! Un auteur qui s’auto-édite ne retrouvera jamais de maison d’édition… De plus, l’auto édition s’avère onéreuse et peu rentable. J’ai bavardé avec le directeur de sa 1ere maison d’édition. Il m’a confirmé que c’était un milieu tout de même très fermé où la rentabilité était devenue la ligne de conduite.
    J’écris moi-même aussi, enfin sans prétention. j’ai fait lire mes écrits à des amis, à des inconnus et je confirme : la relecture, les fautes d’orthographe..sont à bannir et seul, on ne voit pas tout même en faisant attention.
    Je connais David S. KHARA . Il écrit ses romans et ensuite il les relit à haute voix, accompagné de son épouse. Il a écrit, le projet Bleiberg, Le Projet Shiro. Je crois même que l’on parle d’adaptation au cinéma…Lui aussi prend le temps de se relire.
    Bref, beaucoup de gens écrivent, c’est très bien mais, il faut garder les pieds sur terre, n’est pas Zola qui veut!
    VOilà, j’avais envie de partager un peu avec toi. Longue vie à tes ebooks! Charlotte

    Répondre

    • thibaultdelavaud

      12 mars 2013 à 20 h 01 min

      Merci pour ce retour d’expérience. Je n’avais jamais pensé à relire mes textes à haute voix mais c’est une excellente idée !

      Répondre

  3. Mickaël

    9 mars 2013 à 11 h 52 min

    Le cerveau est un muscle et s’habitue à relire des textes en trouvant des fautes, mais c’est un sale boulot qui fait soupirer l’auteur. Le tiret cadratin, j’avais bon ! Pour vérifier la conjugaison d’un verbe, internet facilite les choses. C’est amusant de savoir que tu as eu comme moi, des soucis de mise en forme. J’aime cette mentalité commune, de vouloir livrer, par respect pour le lecteur, un livre dénué de fautes afin d’élimer les principaux griefs qui nous sont faits:
    1) Les auteurs auto-publiés baclent la fin de leur livre, comme pressés d’en finir.
    2) Le manque de professionnalisme dans les tournures de phrases et les fautes d’orthographe.
    Personnellement, je passe une semaine à peaufiner mes polars. Ils sont abandonnés 1 mois auparavant afin d’avoir un regard « neuf »: Relecture-fautes-coquilles. La version papier n’est proposé qu’en seconde édition.

    Répondre

  4. Alexandra

    10 mars 2013 à 14 h 30 min

    Merci Thibault pour ce magnifique exemple de mise en forme.
    Je fais partie de la vieille édition qui était un métier qui respectait les formes (nombreuses), un milieu auquel on était fier d’appartenir.
    J’ai monté une entreprise d’édition grâce à la PAO qui permettait d’avoir une véritable usine à demeure. Tous les corps de métier dans des outils pratiques des logiciels ingénieux.
    Et maintenant l’aventure de l’auto-édition… avec ses dérives, évidemment, et ses détracteurs (les mêmes qui défendaient le plomb à l’avènement de la PAO) qui voient un marché qui balaie leur monopole.
    Ayant exercé tous les métiers, je peux dire que la relecture est le plus ingrat d’entre eux. C’est pourquoi il était confié à des professionnels.
    D’ailleurs, on demande aujourd’hui aux journalistes de se corriger eux-mêmes dans la plupart des cas. On voit le résultat ! Si l’auteur est persuadé que la coriandre est masculin et serait prêt à mettre sa main au feu que cardamome est une erreur (c’est « cardamone », j’en suis sûr !), il fera toujours les mêmes fautes.

    Sinon, pour en revenir à la mise en forme, je souhaite trouver des astuces pour convertir un fichier Indesign en .mobi ou autre… Pour l’instant, ce n’est pas souple du tout et le résultat n’est pas à la hauteur de mes espérances !
    Heureuse de faire partie de la communauté…
    A plus tard.
    Alexandra

    Répondre

  5. Mickael

    11 mars 2013 à 19 h 36 min

    REPONSE A PLIUS
    Qui a écrit:

    « Un auteur qui s’auto-édite ne retrouvera jamais de maison d’édition »

    C’est justement la raison pour laquelle il s’autoédite ! Il devine qu’aucune maison d’édition à compte d’édition ne l’éditera. cela se nomme LUCIDITE. Aujourd’hui, pourquoi une maison parierai sur un inconnu alors qu’un Marc Levy, Guillaume Musso et d’autres se vendront à coup sur ? Ils ne prennent plus de risques , même si un bouquin est bon. On est dans une logique purement économique où le livre devient une marchandise comme une autre.

    Répondre

    • thibaultdelavaud

      12 mars 2013 à 20 h 03 min

      C’est vrai que la logique commerciale est prédominante (trop sans doute) mais une maison d’édition est un entreprise comme une autre et si une maison d’édition est rentable, elle pourra alors s’ouvrir à d’autres talents. De plus, certaines œuvres « commerciales »peuvent être de qualité.

      Répondre

  6. Jacques

    12 mars 2013 à 9 h 28 min

    Merci pour cet article. Nous aussi avons fait cette erreur d’aller trop vite, et nous nous en sommes mordus les doigts.
    Pour notre roman qui vient de sortir, le temps passé aux relectures et corrections a aussi long ou presque que le temps passé à l’écriture. Je suggèrerais aussi de multiplier les relecteurs, car chacun voit des choses différentes et les relectures se complètent.

    Répondre

    • thibaultdelavaud

      12 mars 2013 à 20 h 05 min

      Merci pour ce commentaire, cela me rassure de voir que je ne suis pas le seul à avoir commis les erreurs que j’ai décrites :) . La relecture et la correction sont des étapes très longues, multiplier les relecteurs peut effectivement être très utile, sans parler de leur apport qualitatif sur le texte. A bientôt !

      Répondre

  7. nbekblog

    12 mars 2013 à 20 h 59 min

    N’oublions pas que même les meilleurs laissent des coquilles: http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/11/14/le-prix-goncourt-corrige-par-des-pirates_1603364_651865.html
    Cela rassure quelque peu!

    Répondre

  8. Anne-Marie

    13 mars 2013 à 19 h 57 min

    Bonjour, très bon article même si je pense que vous confondez la mise en forme avec la correction.

    J’ai récemment commis l’erreur d’être trop pressée de publier pour ranger mon document dans un coin de mon disque dur le temps d’acquérir un œil neuf avant une dernière relecture. Bilan des courses un commentaire client qui record le livre même s’il n’est « pas exempt de fautes de frappes ». Il a quand même mis 4 étoiles, sans doute pour le contenu et, justement, le formatage à en juger par l’ensemble de son commentaire. J’ai donc tout relu et tout passé dans un correcteur de grammaire, car si Word ou un autre traitement de texte détectera les fautes d’orthographe ils sont moins performants pour les fautes de grammaire. J’ai trouvé beaucoup de coquilles que j’ai corrigées aussitôt avant de relire de nouveau et ensuite télécharger le document corrigé sur Amazon. Je pense que c’est un des points forts de l’auto-publication en numérique; on peut apporter des corrections facilement et il est possible d’avertir les lecteurs qu’ils peuvent recevoir la version mise à jour. Bien évidemment c’est mieux de commencer par une version « exempt de fautes de frappes ».

    Je suis d’origine anglophone alors le genre des mots est un vrai cauchemar pour moi. De plus je me qualifie davantage un geek qu’un auteur. C’est pourquoi je note les noms des forums de relecture soigneusement pour mon prochain ouvrage.

    Merci encore et bonne continuation.

    Répondre

  9. Don Iksé

    3 avril 2013 à 14 h 08 min

    Bonjour Thibault,

    Merci pour cet article et pour cette citation :)
    En effet la forme est tout aussi importante que le fond: si elle est défaillante, le lecteur ne pourra pas s’intéresser au fond (le récit lui-même); si elle est d’une qualité suffisante, le lecteur n’y prêtera pas attention et pourra s’immerger dans l’histoire proposée.
    J’attache beaucoup d’importance à cet aspect, mais j’avoue que c’est loin d’être évident et un avis extérieur est réellement indispensable à mon sens. Après avoir réécrit moult fois le texte, il devient quasi-impossible de voir certaines fautes (même évidentes!).

    Bonne continuation et bravo pour ce blog,

    Don Iksé

    Répondre

  10. margo27

    10 mai 2013 à 11 h 32 min

    Bonjour
    Mon association « J’attends donc je lis » propose de publier des textes courts, poèmes, quatrains et haïkus 5 fois par an. (Gratuitement, bien sûr !)
    Vous pouvez tenter votre chance avec vos propres textes à cette adresse:

    http://jattendsdoncjelis.unblog.fr/

    Cordialement
    Sabine, la présidente

    Dernière publication sur Les mains de Sabine : Une feuille, un livre

    Répondre

  11. Nicolas

    8 mai 2014 à 13 h 21 min

    Bonjour Thibault,
    Je vous remercie pour la qualité de votre blog, et vous félicite pour votre beau parcours dans le monde de l’auto-édition. Je viens de finir l’écriture et la mise en page de mon premier roman de science-fiction, et une question demeure en suspens : quelles marges adopter ? J’ai bien conscience que la question doit sembler très prosaïque, mais j’imagine qu’elle se pose souvent au début. Je vais publier mon roman via Createspace. J’ai choisi le format 6 x 9 inches (15,24 x 22, 86 cm). Je travaille sous OpenOffice, et j’ai pour le moment conservé les marges proposées (2 cm de chaque côté). Sous sa forme actuelle, mon roman fait 458 pages. Ces marges vous semblent-elles pertinentes, ou gagneraient-elles à être modifiées ? Cette question relève sans doute en partie de la subjectivité, mais peut-être y a-t-il certaines règles à respecter ? Je vous remercie d’avance de votre attention, et vous souhaite une bonne journée !

    Bien cordialement

    Nicolas

    Répondre

    • thibaultdelavaud

      8 mai 2014 à 14 h 12 min

      Bonjour et merci pour votre commentaire. Je ne peux pas répondre à votre question car cela dépend de beaucoup de paramètres : police adoptée, taille de celle-ci, format définitif de votre roman… Le plus simple est que vous fassiez des tests. Via Createspace, vous pourrez avoir une très bonne prévisualisation de votre ouvrage. Si cela va, tant mieux, sinon, faites les ajustements nécessaires, la plateforme Createspace est très bien faite pour cela. Bonne continuation.

      Répondre

  12. Nicolas

    8 mai 2014 à 15 h 23 min

    Merci beaucoup pour votre réponse ! Je vais regarder depuis la plateforme de Createspace. Je vous souhaite une bonne après-midi, ainsi qu’une bonne continuation !
    Bien cordialement

    Nicolas

    Répondre

  13. Juliette

    20 avril 2016 à 15 h 38 min

    La relecture est vraiment une étape importante et fondamentale. J’ajouterais également à votre liste les conseils de mise en forme du manuscrit lui-même, cf. http://www.concoursnouvelles.com/mise-en-forme par exemple.

    Répondre

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