J’ai lancé une campagne de promotion au mois de mai sur 3 de mes ebooks :
- Une Rencontre, gratuit pendant 5 jours,
- Dévotion Électrique, gratuit pendant 5 jours,
- Eden, à 0,99€ au lieu de 2,99€ tout au long du mois de mai.
Cette promotion étant terminée, l’heure est maintenant au bilan.
Les résultats :
Un bilan mitigé
La promotion sur Dévotion Électrique s’est révélée être un échec cuisant en termes de téléchargements et de ventes. Je pense que la cause principale de cet échec est l’ancienneté de cette nouvelle, qui a déjà connu de nombreuses promotions et mises en avant. En revanche, j’ai obtenu deux commentaires très positifs, notamment un d’une personne appartenant au TOP1000 des commentateurs Amazon.
Les résultats concernant Une Rencontre et Eden sont meilleurs, quoique un peu décevants également. Une rencontre a connu un grand succès lors de sa promo gratuite et cette promo a généré indéniablement des ventes, mais lorsqu’on compare l’écart entre le nombre de téléchargements gratuits et celui des ventes, je m’interroge : est-ce qu’il valait le coup d’écouler 144 exemplaires gratuits pour générer « seulement » 19 ventes par la suite ?
La promo sur Eden a connu un succès relatif. Certes, le nombre de ventes est plutôt bon mais c’est beaucoup moins bien que la dernière promo que j’avais organisée au mois de novembre 2013 et surtout, le nombre de ventes réalisées est inférieur à celui enregistré lors de précédents mois, sans qu’il y ait de promotion…
En revanche, la promotion a eu un effet bénéfique sur la dynamique globale des ventes. Je n’avais enregistré au mois d’avril 20 ventes seulement, contre 69 au mois de mai, qui devient le meilleur mois depuis le début de l’année. De plus, mes livres Au-delà des étoiles et H2O ont été téléchargés 3 fois chacun, alors que d’ordinaire, je ne réalise aucune vente sur ces titres.
La gratuité peu efficace et une communication à améliorer
Au final, on voit que la gratuité a eu un effet assez limité, confirmant ce que je l’expliquais dans mon précédent article. Je crois bien davantage en la réduction de prix, que j’ai pratiquée avec Eden et qui à la fois plus efficace et plus « juste », cohérente.
J’ai beaucoup communiqué sur cette campagne de promotion mais j’ai le sentiment qu’elle a moins « pris » que les autres, qu’il y a eu moins d’engagement. Sans doute faut-il y avoir une certaine lassitude (fort compréhensible) des potentiels lecteurs et également un manque d’originalité de ma part dans la communication.
Reste à savoir comment se déroulera le mois de juin, je cherche de surcroît (encore et toujours) des manières efficaces et intelligentes de communiquer sur mes livres pour séduire des lecteurs…
chris
1 juin 2014 à 20 h 03 min
Merci pour ce retour de ventes. Je trouve tout de même que la gratuité à un effet global conséquent sur tes livres au mois de mai. De 20 ventes en avril à 69 en mai, c’est plus de trois fois plus. On peut imaginer que si tu en avais vendu 200 en avril, tu en aurais vendu 690 en mai ! Si tu en avais vendu 2000…
Ce que l’on peut conclure c’est qu’à partir du moment où il y a du traffic sur tes livres, autrement dit des téléchargements ou achats, les algorythmes d’Amazon l’enregistre et la machine à promo d’Amazon se met en marche et tes livres qui sans doute étaient proches de l’invisibilité sont remontés dans le visible. Vraiment intéressant! Et bravo.
Philippe
1 juin 2014 à 23 h 46 min
Vaste débat que celui de la gratuité. Difficile de trancher. Je ne sais toujours pas quoi faire… Merci en tous cas pour ce témoignage.
Philippe
7 juin 2014 à 9 h 39 min
Point de vue communication, j’ai lancé une campagne giveaways sur Goodreads en proposant 3 livres gratuits. J’espère avoir des retombées positives en termes de ventes à la fin de cette campagne.
Mademoiselle Cordélia
12 juin 2014 à 12 h 10 min
Hum c’est très intéressant de voir ça. Apparemment la promotion marche mieux, mais il n’y a pas eu de commentaires. Peut-être qu’un lecteur qui aura téléchargé gratuitement ressentira plus le « devoir » de commenter (et encore seulement 2 l’ont fait) puisque justement il n’a rien payé.