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Point d’étape n°15 : à l’Ouest rien de nouveau

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Les mois se suivent et se ressemblent. Et le temps passe…

Les ventes au point mort

Très peu de ventes ces trois derniers mois. Les raisons de ce constat sont :

  1. Je n’ai fait aucune action marketing majeure, limitant la visibilité de mes ebooks. Je remercie d’ailleurs Kobo qui a mis en avant le mois dernier une sélection de livres écrits par des indés, dont Dévotion Électrique. Le livre a enregistré 3 ventes, ce qui est peu, mais il est quand même remonté dans les classements Kobo.
  2. La compétition est plus féroce : auparavant, deux ventes durant la même journée permettaient à mes livres de se retrouver dans le TOP100 de la catégorie Science-fiction d’Amazon et ainsi gagner en visibilité. Maintenant, pour monter dans ce TOP100 et s’y maintenir, il faut quatre ou cinq ventes en une même journée. C’est un signe encourageant qui signifie que le marché des ebooks grandit mais il est plus difficile de « tenir ».
Ventes

Mes ventes Amazon depuis le 14 janvier 2015

Développement de mon site Iggybook

Je me suis consacré ces derniers temps à mon site auteur Iggybook, à découvrir ici. J’en suis très satisfait et je commence à explorer les possibilités offertes, notamment les services Premium. Bientôt, mes livres seront disponibles à la vente directe depuis mon site, en plusieurs formats.

Je vous invite d’ailleurs chaleureusement à me suivre (il suffit de cliquer sur « suivre » sur mon profil), vous serez tenus informés de mes prochaines parutions et vous pourrez obtenir des codes promo :-)

Electric Devotion et le marché anglo-saxon

Je n’ai pas abandonné mon projet de conquérir le marché anglo-saxon, avec ma nouvelle Electric Devotion. Cependant, les recherches que j’ai menées sur Internet indiquent qu’il est indispensable de dépenser un minimum de 100$/150$ pour obtenir des résultats satisfaisants en terme de marketing et ceci pour une simple campagne de gratuité et de visibilité de quelques jours. Autant dire que l’investissement est conséquent pour des résultats très incertains. Je continue donc mes recherches et poursuit ma réflexion, en attendant de sauter le pas.

Montre et écrits

Montre du temps écoulé, MPhotographe (CC BY-NC-ND 2.0)

Temps et écriture

Je commence à ressentir un étrange sentiment, partagé entre excitation et lassitude. D’un côté, je constate que l’autoédition se développe et se renforce et que de plus en plus de solutions sont offertes aux auteurs indés, ce qui évidemment est une perspective réjouissante. D’un autre côté, s’impliquer « à fond » demande beaucoup de temps, que je n’ai pas, et il me semble de plus en plus difficile de concilier à la fois mes activités d’autoédition/d’écriture, de blogging et mon activité professionnelle (je suis salarié de la « World Company »). Le temps me manque, surtout pour écrire. De manière générale, j’ai l’impression que si un auteur indé veut se consacrer sérieusement à l’autoédition, il doit en faire une activité à quasiment temps plein.

Si un auteur indé veut se consacrer sérieusement à l’autoédition, il doit en faire une activité à quasiment temps plein.

J’ai commencé l’écriture d’une nouvelle, intitulée Chronos, dont je parlais dans l’article « Tu travailles sur quoi en ce moment ? ». La tâche est cependant lourde et j’ai du mal à progresser : manque de temps comme je le disais mais également manque d’inspiration et de concentration. J’écris avec lenteur et difficulté. C’est d’autant plus dommage que la parution d’un nouveau livre serait la meilleure manière de gagner en visibilité et de redynamiser mes ventes.

Je ne désespère pas de trouver un peu de temps ces prochains mois et de me consacrer entièrement à cette nouvelle. Passée la première phase d’entrée en matière, l’écriture peut être rapide et facile. En espérant que les dieux de l’écriture soient avec moi !

 

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16 Commentaires

  1. Jean-Philippe

    15 avril 2015 à 23 h 43 min

    Courage Thibault !

    Il y a toujours des hauts et des bas dans l’écriture. En ce moment, pour moi, c’est un haut mais j’ai eu quelques semaines de bas… bienvenues. ;)

    Répondre

    • thibaultdelavaud

      16 avril 2015 à 8 h 20 min

      Merci Jean-Philippe, longue vie à la Femme Sans Peur !

      Répondre

      • Jean-Philippe

        16 avril 2015 à 8 h 33 min

        Merci Thibault !

        Répondre

  2. Pascal Bléval

    17 avril 2015 à 14 h 50 min

    Bonjour Thibault,

    c’est vrai qu’on a parfois l’impression de devoir se découper en beaucoup trop de petits morceaux de nous-mêmes: écriture, promotion, exploration des nouvelles possibilités (iggybook, wattpad, etc…), corrections, mise en ligne de textes, blogging, …… et puis, à côté, vie de famille et vie professionnelle…

    La solution? Des clones !

    Ca tombe bien, le prochain Star Wars sort en décembre, apparemment. :D

    Bon courage à toi, en tout cas.

    Répondre

    • thibaultdelavaud

      17 avril 2015 à 22 h 08 min

      Merci pour ce commentaire, c’est la beauté de l’autoédition : pouvoir tout faire soi-même, mais c’est aussi une contrainte majeure. Tellement chronophage…

      Répondre

  3. Mickaël Paitel

    17 avril 2015 à 16 h 15 min

    Bonjour Thibault. Dans ton constat, il ne faut pas occulter l’impact de la crise sur les ventes. La tendance à la baisse que tu observes est la même de mon coté. L’achat d’un livre quelque soit son format est une dépense non rationnelle, donc facultative. Je ne suis pas dans une logique de compétition, ni dans l’aspiration à sortir de l’ombre en vivant de ma plume-clavier. Nos livres existent et c’est d’abord ce que nous souhaitions. Ils ont été lus, probablement pas assez mais ils vivent leur vie au gré des marées de lecteurs. Selon les coefficients des ventes, ils surnagent ou remontent à la surface. Ecrire un livre qui s’appel « chronos » doit t’inciter à la lenteur pour soigner ton temps. Ces petites boutades sont écrites pour t’encourager.

    Répondre

    • thibaultdelavaud

      17 avril 2015 à 22 h 08 min

      Mon rêve : ralentir le temps !

      Répondre

  4. Sg Horizons

    18 avril 2015 à 14 h 48 min

    Courage Thibault. C’est un véritable marathon que nous courrons tous. Il est difficile de tenir la distance, d’être au top constamment. Je t’avoue que moi aussi, j’éprouve des périodes de lassitude, de découragement tant le travail est, il faut le dire, colossal. Nous devons gérer toute la chaîne de l’édition qui généralement est menée par toute une équipe. Pas facile d’être de partout en même temps. Après, je pense que ces moments font partie de la formidable expérience de l’auto-édition. Il faut se donner l’impulsion d’en sortir pour pouvoir reprendre notre petit chemin sous peine de rester sur le bord de la route. Concernant les classements. Oui, cela devient de plus en plus difficile de se maintenir dans les TOP et donc, d’être encore visible. Certains de mes lecteurs m’écrivent pour savoir comment faire afin de publier à leur tour leur propre livre. Je leur réponds, bien sûr, mais je trouve cela révélateur du développement de l’auto-édition.
    Cordialement,
    Sg

    Répondre

  5. Manuel Lempereur

    18 avril 2015 à 22 h 58 min

    Bonjour, Thibault,

    Les temps sont un peu difficiles en ce moment mais il me semble que les formats longs se vendent mieux que les nouvelles. Peut-être est-ce une piste à explorer. J’avais commencé une nouvelle que je comptais écrire rapidement (pour souffler et travailler un style, un genre et des personnages différents) avant de commencer le tome 3 du cycle des dômes, mais finalement j’ai remis à plus tard ce projet après avoir écrit 80 pages. Ce sera certainement un roman de taille moyenne qui verra le jour à une date indéterminée.
    Je tente moi aussi l’aventure avec une traduction anglaise en Juin prochain. Ce sera l’occasion d’un échange d’expérience.

    cordialement
    Manuel Lempereur

    Répondre

    • thibaultdelavaud

      19 avril 2015 à 20 h 55 min

      Merci Manuel. J’ai effectivement tendance à croire que les formats longs sont plus susceptibles de marquer le lecteur et donc de susciter de l’engouement. Mais j’en reviens à mon problème de départ : comment trouver le temps pour écrire un roman ?

      Répondre

  6. Guy Morant

    19 avril 2015 à 20 h 53 min

    Bonjour Thibault,
    Le besoin de rester concentrer et de tenir la distance… Tiens, Jean-Philippe en parle dans une de ses vidéos. Je crois qu’on sera tous amenés tôt ou tard à faire le bilan de ce qui marche et de ce qui ne marche pas. Et puis, il ne faut pas oublier la portion de notre temps réservée à l’écriture.

    Répondre

    • thibaultdelavaud

      19 avril 2015 à 20 h 57 min

      Merci Guy pour ton commentaire. Il est vrai qu’il faut savoir ce qui marche et ce qui ne marche pas mais comme tu dis, l’essentiel est de toujours trouver du temps pour écrire.

      Répondre

  7. Philippe Saimbert

    21 avril 2015 à 14 h 20 min

    Je rejoins ce qui a été dit: il est de plus en plus difficile de rester dans le top 100. L’increvable tata Lucie continue sa carrière alors que mon dernier Thriller fantastique, bien accueilli par les critiques, ne décolle pas. J’en discutais avec Jacques Vandroux pendant le salon du livre: il y a des genres qui marchent très très bien. Je pense revenir à la comédie alors qu’au départ, ce n’est pas mon genre de prédilection. Pour revenir à la promo aux States… quelle galère! Non seulement c’est payant mais il faut des reviews! J’envoie un max de SP pour espérer obtenir des reviews. Maintenant, l’édition reste une voie belle mais aléatoire. Le succès peut venir… après bien des échecs. Force et courage!

    Répondre

    • thibaultdelavaud

      21 avril 2015 à 18 h 28 min

      Merci Philippe pour ton commentaire. Oui, difficile de tenir, de se faire une place sur le marché anglo-saxon… La vie d’auteur indé est dure !

      Répondre

  8. Nathalie Bagadey

    4 mai 2015 à 9 h 27 min

    Hello again Thibault ! ;)

    Tout à fait d’accord avec toi : ces deux derniers mois mon travail m’a tellement accaparée que je n’ai pu ni écrire ni promouvoir et du coup, les ventes ont stagné. :(
    Alors que dès que je consacre (par exemple pendant les vacances ou les ponts de mai) un peu de temps aux deux, je vois la différence.

    Je pense qu’il faut – tant qu’on n’a pas les moyens de tout quitter pour vivre de notre plume – savoir mieux gérer son temps, afin que chaque semaine, nous produisions quelque chose côté écriture.
    Je propose un exemple de répartition du temps (fichier Excel) en cadeau de bienvenue à ma NL si ça t’intéresse. Mais tu peux aussi trouver le concept là : http://michaelhyatt.com/ideal-week.html
    J’ai un ami auteur, Eric Tasset, qui est aussi surbooké mais qui s’oblige à écrire tous les jours (week-end et jours fériés compris) de 6h à 8h. C’est son « créneau à lui » (ça ne marcherait pas pour moi) mais ça lui a permis d’écrire ses 7 tomes et beaucoup d’autres livres alors qu’il n’avait pas nécessairement le temps pour cela à la base… Je pense que c’est important de « bloquer » des créneaux pour notre activité littéraire, on a tendance à la faire passer à la trappe sinon…

    Répondre

  9. Annette Lellouche

    4 mai 2015 à 10 h 45 min

    Bonjour, je viens de lire l’un après l’autre vos deux derniers articles. Je m’y retrouve assez bien dans les deux. Moi aussi après avoir écrit mes 7 romans en 5 ans, je suis dans l’expectative. Vais-je continuer ? Vais-je arrêter ? Sûrement pas ! J’ai tout mon temps mais cela ne suffit pas, la fatigue et les doutes sont là qui me squattent.
    J’ai fait le salon du livre à Paris comme une grande dans mes 3m2 payés à prix dingue mais c’était une expérience à vivre. (voir mon article « le salon du livre à Paris comme si vous y étiez » : http://ninanet.vip-blog.com). Le numérique me fait peur et je dirais même m’affole. Comment s’y retrouver quand déjà le papier est dur à vendre. Je passe tous mes W.E. en dédicace, heureusement qu’il y a des périodes de pointe comme Noël, les fêtes des mères et pères, les vacances où dans ma région il y a des touristes qui apprécient la littérature française.
    Quant au classement TOP 100 j’ai entendu dire que des auteurs achetaient leurs livres pour monter dans le classement… Un peu bizarre mais parait-il payant.
    Et pour terminer, je suis pour l’auto édition après une expérience nulle et non avenue avec un éditeur (à compte d’éditeur déguisé). Je suis un électron libre et ça me va comme un gant !

    Répondre

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